Le mythe du « parent parfait » à l’origine du burn-out parental
Le burn-out peut nous arriver à tous. Vouloir offrir à notre enfant des activités artistiques et/ou sportives, lui proposer des repas équilibrés et sains, l’aider à réussir sa scolarité, satisfaire ses besoins affectifs et physiologiques…
Il reste difficile de se départir de cette image d’une parentalité «forcément» épanouissante, heureuse, positive…
En réalité, on culpabilise de ne pas être assez là pour ses enfants, de s’emporter pour des broutilles, malheureux parce qu’obsédé par le fait de devoir être un bon parent, bienveillant, attentif, disponible, tout simplement parfait!
Nous souhaitons rendre votre enfant heureux et en bonne santé, et nous avons aussi d’autres obligations, familiales, sociales, professionnelles… et une envie naturelle d’avoir aussi un peu de temps pour nous!
Violaine Guéritault, auteur de « La fatigue émotionnelle et physique des mères », a mené une thèse sur le burn-out aux Etats-Unis.
Elle compare l’expérience de nombreuses femmes à la sienne et se rend compte qu’il existe : « une profession exigeante mais non reconnue, répétitive mais demandant un sens de l’improvisation, souvent épuisante mais pratiquement sans vacances : celle de mère« .
Ses recherches l’ont amené à faire le parallèle entre le burn-out professionnel, « cet état d’épuisement observé d’abord chez les infirmières et les travailleurs sociaux, mais qui peut aussi toucher tout professionnel surmené dans un environnement de travail qu’il ne contrôle pas », et ce que peuvent vivre certaines mères au bout du rouleau, en particulier quand elles sont mères au foyer.
Voici le premier livre qui « reconnait » (en 2004) l’existence du burn-out maternel.
Le burn-out désigne un état d’épuisement psychologique, émotionnel et physiologique. En anglais courant, to burn-out signifie : s’épuiser, s’user.
C’est la fin de combustion, comme une bougie qui est en train de s’éteindre… Bien qu’appartenant à la même famille, le burn-out se différencie du stress car il résulte de l’accumulation de stresseurs variés, caractérisés par une intensité modérée et un aspect chronique et répétitif .
«Le burn-out est ainsi quelque peu comparable au montant total d’une longue addition»
Quelques pistes pour s’en sortir
- Lâcher-prise sur l’image du parent idéal : S’autoriser le droit à l’imperfection en tant que parent. Je ne vous dit pas d’abandonner vos rêves, mais de les colorer un peu différemment, pour qu’ils collent mieux à votre situation et vos capacités actuelles…
- Baisser votre niveau d’exigence et accepter de ne pas être wonder woman! Le problème vient peut être de l’objectif inaccessible que vous vous êtes fixé?
- Récréer du lien avec ses enfants
- Accepter et demander de l’aide ou du soutien
- Prendre du temps pour soi : et apprendre à apprécier les petits bonheurs quotidiens
- Arrêter de vouloir tout contrôler = Déléguer!
- Sortir de l’isolement : rencontrer des parents, des accompagnants, parler aide à se libérer et à mieux comprendre notre situation.
- S’accorder de vrais moments de détente et de plaisir personnel
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Céline BARRAU – Psycho praticienne, thérapeute de couple et formatrice.
Superviseuse Certifiée RE Relationship Enhancement®
Thérapie et formation à La Garde (83130) et à distance